Né dans les années 1970, l’écoféminisme pense le lien entre la domination qui s’exerce sur les femmes et celle sur la nature, mais aussi celles de «race», de classe et Nord/ Sud. Il porte son combat sur la construction de rapports justes entre humains et nature et en réaction au capitalisme patriarcal et néocolonial. Des figures internationales sont nées de ce mouvement politique, comme Wangari Maathai au Kenya, Starhawk aux USA, Vandana Shiva en Inde. Quels sont les fondements, les atouts, et peut-être les limites de cette grille de lecture ? Jeanne Burgart-Goutal, philosophe, étudie l’écoféminisme mêlant recherches théoriques et immersions. Auteure du livre Être écoféministe. Théories et pratiques, 2020.

La rencontre était animée par Meryem OUERTANI, avec la modératrice Alice VATANT.