L’équipe

Luis

MENDEZ

Designer sonore

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Luis Mendez, salarié de la radio Canal Sud dès 1990 puis de Radio Solidarité en 2001, travaille à l’élaboration d’émissions d’information politique, syndicale et culturelle. À partir de 1995, il travaille en tant qu’animateur socio-éducatif, spécialisé radio et réalise des documentaires tels que Histoires de quartier, quartiers d’Histoire (1999), L’école de Mirès (2001), De Mathausen à Loïbl Pass en 2003.

En 2004, grâce à l’attribution d’une bourse de la Scam, il réalise le documentaire Mémoire d’Ene Asche Troie qui obtiendra le prix Scam « Œuvre sonore de l’année » en 2006.

Entre temps, il aura été primé au concours Chasseurs de sons 2005, « Prix France Culture » dans la catégorie Créations sonores.

À partir de 2008, Luis Mendez multiplie et diversifie ses activités. Tout d’abord, il participe à la création du N°5 de la revue de poésie Ene Asche Troie et réalise la création sonore d’un spectacle inspiré de la même revue, L’Usine sur les planches.

Il réalise ensuite les créations sonores de plusieurs spectacles : La petite pièce en haut de l’escalier, mise en scène par Anne Bourgès en 2014, Olympe de Gouges, la liberté ou la mort, mise en scène par La Morita en 2016, Macbeth/Hors-champ, mise en scène par Anne Bourgès en 2019.

Parmi ses nombreuses créations radiophoniques figurent : les documentaires Le Hangar, un théâtre… mais encore en 2010, le documentaire fiction Dans la chambre des bonnes en 2013, le documentaire Fabricants d’âmes en 2022, les fictions radiophoniques À rebrousse-poil en 2017écrite par Sébastien Reynes, La fin de l’été en 2020d’après Françoise Longeard, La petite pièce en haut de l’escalier en 2024, d’après Carole Fréchette.

Françoise

LONGEARD

Comédienne, metteuse en scène, autrice

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Titulaire d’une licence de sciences économiques et sociales (Institut d’Études Sociales de Paris), d’une licence professionnelle d’Études Théâtrales (Paris 3 Sorbonne Nouvelle) et du diplôme d’État d’enseignement de l’art dramatique, Françoise Longeard a consacré une grande partie de sa vie professionnelle à l’enseignement du Théâtre et à la direction artistique de « Théâtre 80 » (compagnie professionnelle de Théâtre d’Amiens). À ce dernier titre, elle a eu l’opportunité de mettre en scène de nombreux auteurs classiques (Shakespeare, Marivaux…) ou contemporains (Brecht, Vaclav Havel…), et de s’exercer régulièrement à l’écriture de pièces de théâtre, notamment à partir de témoignages de femmes algériennes exilées (La femme cosmonaute), de femmes de ménage (Le jour et la nuit), d’ouvrières de la Vallée de la Nièvre (Zone inondable…)

Elle poursuit aujourd’hui à Toulouse son travail d’écriture de pièces de théâtre (La fin de l’été, La Humaine…) et de nouvelles (Monsieur Jean, L’horloge…) : La parole et les actes des femmes y occupent la première place ; l’intime et l’Histoire s’y enchevêtrent irrémédiablement.

Elle accompagne aussi (écriture, aide à la dramaturgie, aide à la mise en scène) certains projets de la Région Occitanie.

Anne

BOURGÈS

Comédienne, metteuse en scène

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Formée au Cours Florent et au Studio Pygmalion en tant que comédienne, Anne Bourgès a d’abord travaillé à Paris avec plusieurs compagnies dont Les Hommes Papillons, la compagnie Anéklo ou l’Athanor, avant de s’installer à Toulouse en 2003. Elle y travaille alors au sein des compagnies Lever du Jour, l’Agit, La Catalyse ou Petit Bois Compagnie, et joue dans de nombreux spectacles parmi lesquels Five Women, Une visite inopportune, Phèdre/Explosion, Alice au pays des merveilles, L’hiver sous la table, Prodiges®… Elle a signé la mise en scène de Trois sœurs d’après Tchekhov, de Jean et Béatrice de Carole Fréchette, de plusieurs spectacles jeune public, et participé à des créations collectives telles que Joyeux Noëls ou Veuillez laisser ce corps dans l’état où vous l’avez trouvé en entrant d’après Chloé Delaume.

En 2012 elle crée la Compagnie Anne ma sœur Anne au sein de laquelle elle met en scène et interprète les spectacles Brassinsolite, La petite pièce en haut de l’escalier, La Belle éveillée, Macbeth/Hors-champ et Ce qu’il faut d’héroïsme. En parallèle elle travaille en collaboration avec la compagnie Une petite lueur sur des projets axés sur une écriture du réel : L‘abattoir, création autour de l’affaire des sœurs Papin, Post-scriptum ainsi que L’usine JOB une épopée ouvrière, spectacle qu’elle met en scène au printemps 2020. Elle conçoit également des mises en scène pour d’autres compagnies qui la sollicitent comme L’Audacieuse et Bonne Nouvelle production pour Le Député ou Les Cyranoïaques avec le projet Petite mine écrit par Hélène Sarrazin. Elle s’investit régulièrement dans des court et long-métrages, séries télévisées et films institutionnels et prête sa voix à des fictions radiophoniques et des documentaires, ainsi qu’à de nombreuses lectures.

Armand

CASSÉ

Référent Histoire

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Armand CASSÉ est né le 23 novembre 1953 à Toulouse. Il obtient un CAP de menuiserie en 1970. Il travaille dans ce domaine pendant trois ans mais également la plasturgie en 1973. C’est au cours de cette période qu’il adhère à la CGT, le syndicat dont il est, à ce jour, toujours adhérent.

Après son service militaire, il est intérimaire au sein de l’entreprise APC (ex ONIA et future AZF) sur un poste de conducteur d’appareil chimique (CAIC) de novembre 1974 à septembre 1975.

Par la suite, jusqu’en mars 1977, il travaille en tant que pisciniste au sein de l’entreprise TOMECAP puis ouvrier d’entretien à l’APC. Il reste à l’APC sur un poste de CAIC jusqu’en 2004.

Outre son expérience professionnelle, il devient Délégué du personnel en 1982, membre du CHS, puis du CHSCT de 1983 à 1995. Il sera secrétaire du CHSCT de 1995 à mars 1998, et secrétaire du Comité d’Entreprise de l’usine AZF, de 1998 à décembre 2004.

Il prend sa retraite en 2013 mais ne reste pas inactif pour autant, En effet, il représente les intérêts du Comité d’Entreprise aux trois Procès AZF de janvier 2005 à décembre 2017.

Armand Cassé est aussi membre de l’association AMAR (Association Mémoire Active du Récébédou) et secrétaire adjoint du club de cyclotourisme CPRS Labarthe sur Lèze. Il est également délégué de la mutuelle MIP en région Atlantique depuis 1998. Il est aussi adhérent de l’association IRHS M-P (Institut Régional d’Histoire Sociale de MIDI-PYRENEES), et de l’IHS 31, sans oublier la section CGT des retraités d’AZF.

Sa passion pour l’Histoire l’amènera à sauvegarder de nombreux documents écrits et photographiques, tirés des décombres de l’Usine AZF. Il réalisera aussi un documentaire vidéo sur le camp d’internement du Récébédou à Portet-sur Garonne.

Jean

MENDEZ

Musicien

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Guitariste, compositeur, arrangeur, enseignant, Jean Mendez fait ses débuts à la guitare en autodidacte à 15 ans. Il devient professionnel a 25 ans. Durant les 10 premières années de sa carrière, il s’adonne aux styles Jazz et Jazz fusion. Durant cette période, il se produit en France et en Espagne.

Par la suite, il multiplie les expériences et les aventures dans les styles Jazz, Bossa, Afro, Salsa, Chanson française, ainsi que les musiques du monde.

Parallèlement, il enseigne la guitare notamment à l’école de musique Salamandre à Toulouse.

Il collabore avec des comédiens-iennes en accompagnant des lectures par des musiques de sa composition. Il compose également la musique de la fiction radiophonique La fin de l’été d’après l’œuvre éponyme de Françoise Longeard.

Ses expériences les plus récentes témoignent de ses goûts multiples et de son adaptabilité musicale : Kasitres (Musique du monde, jazz), Austin trio (Jazz), La reine des aveugles (chanson française), The boogalooz (jazz, funk, boogaloo), Amphitryo (Bach revisité), L’orchestre de poche (répertoire argentin).

Sébastien

REYNES

Musicien, auteur

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D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été attiré par la création artistique sous toute ses formes. Qu’elle s’exprime par les sons, les mots ou les images, le pouvoir de l’imagination me fascine. C’est pourquoi j’ai eu à cœur moi aussi de m’essayer à créer des univers, des atmosphères, d’y faire évoluer des personnages, de transmettre des émotions et des sensations.

Il aurait sans doute été raisonnable de ma part de m’en tenir à une discipline, de suivre le long chemin de l’apprentissage, d’approfondir, de progresser et de m’améliorer. Mais le goût pour la création ne s’accommode pas toujours de la raison. Ainsi ai-je plutôt été animé par un état d’esprit de touche à tout, de bricoleur, d’expérimentateur. Selon l’envie du moment, la curiosité, les opportunités, j’ai écrit des poèmes, des fictions et des chroniques ; je me suis produit sur scène aussi bien avec de la musique avant-gardiste bruitiste, des chants polyphoniques traditionnels occitans ou des chansons poétiques de mon cru. J’ai composé, écrit, interprété, enregistré et produit des albums. J’ai réalisé des vidéos clips, des reportages, des œuvres expérimentales. J’ai animé des émissions de radio sur l’art, la politique, la musique, la littérature…

Rien ne m’attire plus que ce que je ne connais pas encore, que je ne maîtrise pas. J’aime découvrir, essayer, apprendre en faisant, fidèle à l’esprit du « do it yourself » cher aux punks et autres énergumènes qui ont l’audace et la candeur de s’improviser artistes. Ainsi, j’assume et je revendique pleinement un statut d’artiste « Amateur », non pas au sens de celui qui agit en dilettante à temps perdu, mais au sens littéral de celui qui fait les choses avec amour, les choses qui lui plaisent, qui le nourrissent, qui lui permettent de s’exprimer, de grandir et de se dépasser, sans avoir à céder à des contraintes économiques ou mercantiles. Celui qui ne fait pas d’artiste sa profession mais plutôt son credo.

Et dans ce parcours aussi varié que décousu, aussi riche que chaotique, c’est avec enthousiasme et fierté que j’apporte aujourd’hui ma modeste contribution au projet de Mem’Audio.

Hélène

HIQUILY

Comédienne

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Hélène Hiquily fait sa première expérience sur scène à quatorze ans dans l’opérette Il Signor Drago de Camille Kerger, avec le Théâtre du Capitole. Après le Cours Florent, elle est aussitôt engagée par Jacqueline Ordas pour le rôle de Nina, dans Main dans la main de l’auteure suédoise Sofia Fréden, joué notamment à la Cartoucherie de Vincennes. Dès lors, Hélène et Jacqueline n’ont cessé de travailler ensemble sur des auteurs classiques : Balzac (Mémoires de deux jeunes mariéesLe Lys dans la vallée), Cocteau (La Voix humaine), Strindberg (Mademoiselle Julie) et Rimbaud.

Elle passe plusieurs années à l’étranger. En Australie, elle collabore avec la Melbourne Shakespeare Society. Au Royaume-Uni, elle fait la tournée des collèges et lycées avec des pièces francophones. Elle joue également ponctuellement au Brésil, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Elle part au Danemark avec Qui Sait ? de Maupassant.

ÀToulouse, après Les Monologues du vagin de Eve Ensler, qu’elle avait déjà joué dans sa version anglaise à Melbourne, elle se construit une famille de théâtre. Avec Giancarlo Ciarapica, elle s’attelle au Festival d’Avignon avec Olympe de Gouges ; j’ai dit ! et Entre père et mèreAnne Bourgès lui fait cadeau du rôle de Grâce dans La Petite Pièce en haut de l’escalier de Carole Fréchette. Elle travaille également avec Marc Fauroux (Instincts croisés autour de l’auteur Laurent Mauvignier) et Charly Blanche, avant de se lancer dans la performance avec la metteure en scène et auteure Céline Nogueira, et de retrouver Anne Bourgès sur Petite Mine d’Hélène Sarrazin.

Ces dernières années Hélène fait de belles rencontres cinématographiques : Guilhem Machenaud (Le fantôme de Laurely), Thomas Pantalacci (Mesmerize), Alain Munier (Les oiseaux de passage), Sébastien Chantal (Je ne suis pas Samuel KrohmLe Sens de l’hospitalité) et Christophe Leclaire (Le Portrait). Elle touche également à la publicité avec Koolicar, Domii, BSK Immobilier, Chocolats Côte d’Or, PicWicToys…