Table ronde
Cet événement s’inscrivait dans la lignée du colloque « Anatomie du franquisme » qui s’est déroulé les 20, 21 et 22 mars 2024.
Avec le temps, la dictature franquiste devient un objet de questionnements et de débats au sein de la société espagnole. Nous assistons depuis le début du XXIe siècle à l’émergence de différentes initiatives ayant pour objectif la mise en place d’un exercice de souvenir autour du récit et des politiques menés par ce régime. Ce long processus nécessite l’établissement de cadres de mémoire qui puissent contribuer à la qualité démocratique au sein de l’Etat. Deux lois, la Loi de mémoire historique de 2007 et la Loi de mémoire démocratique de 2022, sont accompagnées d’actions menées par d’autres institutions, notamment celles du Mémorial démocratique de la Catalogne et de l’Institut navarrais de la mémoire.
Avec la participation de:
Jordi Font Agulló, directeur du Mémorial Démocratique de Catalogne et professeur associé à l’université autonome de Barcelone.
José Miguel Gastón, historien spécialiste de la Navarre et directeur de l’Institut Navarrais de la Mémoire.
François Godicheau, historien professeur à l’Université Toulouse-Jean Jaurès, chercheur au CNRS et coordinateur du projet « Anatomie du franquisme »,
María Ruiz, traductrice.
Déroulé de l’enregistrement:
– Introduction de François Godicheau,
– à 6’13, Jordi Font Agulló intervient pour présenter le Memorial Démocratique de Catalogne,
– à 42’38, José Miguel Gastón intervient pour présenter l’Institut Navarrais de la Mémoire,
– à 1h 21’41scds débutent les échanges avec le public.
NB: Afin de mieux suivre les propos des intervenants, nous vous suggérons de télécharger leur diaporama respectif , ci-dessous
Jordi Font Agulló: Jordi versió 2Toulouse Jornada franquisme Toulouse_4052023TradFr
José Miguel Gastón: 20240427_presentacion_INM Toulouse 2
L’exposition temporaire « Anatomie du franquisme » est visible au Musée Départemental de la Résistance et de la Déportation, 52 allée des Demoiselles à Toulouse, jusqu’au 22 septembre 2024,
« Olor de soga » (Odeur de corde) de Aurelio Suarez, élément de l’exposition « Anatomie du franquisme »