Débat
Ce débat faisait suite à la projection du film « Laissez-moi aimer » de Stéphanie Pillonca à la médiathèque Simone De Beauvoir à Ramonville Saint-Agne.
Avec la participation de :
Pierre SUC MELLA,
Directeur Général de l’Autonomie au Conseil départemental de haute Garonne – Enseignant à Science PO Toulouse sur les questions sociales, Chevalier des Palmes Académiques au titre de son travail sur l’inclusion scolaire. Pierre Suc Mella s’intéresse depuis très longtemps aux politiques d’inclusion.
En 2020, il publie La Société inclusive, jusqu’où aller ? aux éditions Erès.
Emmanuelle LOPEZ,
Comédienne et fondatrice de l’association DYS/10 à Toulouse. Elle enseigne le théâtre à des enfants ayant la particularité d’être dyslexiques ; un projet porté par son association, Dys/10, qui a pour but d’accompagner les enfants au travers de pratiques artistiques, en développant leurs compétences et leur estime d’eux-mêmes. La naissance de cet « atelier » de théâtre en septembre 2017, a donné lieu à plusieurs représentations de la compagnie.
Mamé YANSANE,
Fondatrice de l’association Art, Joie et Culture Toulouse dans laquelle se mêlent Pratique Artistique et Éducation Populaire. Après 10 ans d’expérience dans l’animation et le travail social, notamment dans le secteur du handicap, elle a décidé d’enrichir son attrait pour la danse en allant étudier les techniques de danse contemporaine au conservatoire de musique et de danse de Londres ; Trinity Laban.
Le débat était animé par Jean-Luc LARONCE, dans le cadre des Chemins de la République, une action portée par le Conseil départemental de Haute-Garonne.
PRESENTATION DU FILM :
Laissez-moi aimer, de Stéphanie Pillonca (France, 2018, 52 min)
Co production Le 3ème Œil
Parler de Citoyenneté des personnes handicapées, c’est s’interroger sur le fait de savoir si nous vivons dans une société qui leur est adaptée, et permettant à la personne handicapée de jouir de l’ensemble de ses droits.
Si l’on se réfère aux 3 piliers « Liberté, Égalité, Fraternité », que tout le monde connaît et auxquels on peut donc se référer spontanément à tout moment, on constate que si ces droits sont proclamés dans plusieurs textes, et finalement aujourd’hui inscrits dans la conscience collective, on peut se demander encore, comment les mettre en œuvre et leur donner une réalité quotidienne pour l’Accès de tous à tout.
Favoriser l’expression, l’accompagnement de la vie affective, de la vie sexuelle et de la parentalité des personnes handicapées, qui sont des composantes essentielles de leur citoyenneté.
Le film documentaire de Stéphanie Pillonca qui revele la démarche de Claire Martinez, tout comme les expériences de Emmanuelle Lopez et Mamé Yansane, porte un regard sous forme de trait d’union entre valides et non valides et pose une réflexion sur l’inclusion.
Stéphanie Pillonca a passé plus d’un an avec une compagnie de danse, réunissant personnes valides et handicapées. Laissez-moi aimer suit le parcours de trois d’entre elles, Aurore, Pierre et Thomas, portés par l’envie de s’épanouir et de mener une vie amoureuse malgré les difficultés.
Au fil des chorégraphies, ils se livrent sur leur vie sentimentale et leur quotidien pas toujours évident. L’amour emporte tout. Ce film documentaire inédit met en lumière trois amis handicapés, trois destins qui découvrent la pratique de la danse. Eux aussi, ont droit de s’épanouir, danser et aimer.
L’associati Au nom de la danse, fondée par Cécile Martinez , œuvre depuis une quinzaine d’années pour une pratique inclusive de la danse. Ainsi, dans cette compagnie, personnes valides et en situation de handicap travaillent ensemble. Sous le regard bienveillant de Cécile Martinez, chacun évolue à son rythme.